Une candidature résolument féministe:
La lutte pour les droits des femmes est un combat toujours d’actualité !
Les politiques néo-libérales des vingt dernières années se sont traduites par la remise en cause d’un certain nombre d’acquis obtenus par les luttes des femmes, dans les décennies précédentes.
Les inégalités hommes-femmes s’approfondissent dans la vie quotidienne : La répartition des tâches domestiques entre hommes et femmes reste identique, depuis plus de vingt ans. En moyenne les femmes consacrent 5 heures par jour aux tâches domestiques contre 2 h pour les hommes.
Il n’existe aucune réelle égalité professionnelle.
Les femmes représentent 80 % des 3,4 millions de travailleurs pauvres, 83 % des salariés à temps partiel. Il y a 2,5 fois plus de femmes au SMIC que d’hommes. Le salaire mensuel des femmes est en moyenne de 920 € contre 1 261 € pour les hommes. Plus souvent chômeuses que les hommes, les femmes sont moins bien indemnisées.
Une femme sur deux fera le choix d’interrompre une grossesse au cours de sa vie.
Les réticences à reconnaître aux femmes le droit à disposer de leur corps sont encore très fortes. Les obstacles sont nombreux : ordre moral, régressions et remise en cause du système de santé dans son ensemble, insuffisance d’information et difficultés d’accès à l’avortement et à la contraception.
Les violences faites aux femmes ne diminuent pas. La violence physique ou psychologique envers les femmes reste un phénomène aux proportions inquiétantes dans notre pays et plus encore en Île-de-France. l’Enquête nationale sur les violences faites aux femmes en France (ENVEFF) révèle que dans l’espace public, au travail ou dans leur foyer : 27,6% des franciliennes déclaraient avoir subi une forme de violence dans l’espace public (insultes, agression physique et harcèlement sexuel). Une femme sur dix (10,9%) qui avait subi des violences conjugales (harcèlement moral ou insultes répétées, ou chantage affectif, ou violences physiques et sexuelles).
Devant un tel défi , les réponses sont évidemment nationales, mais des actions peuvent être menés au niveau du département.
Nous nous engageons à :
- Appliquer au niveau du personnel du département une égalité réelle entre les hommes et les femmes ;
- Promouvoir la mise en place d’une éducation non sexiste en pratiquant une politique volontariste dans le choix des livres et des films
- Impulser des campagnes régulières d’informations sur les différentes méthodes de contraception et d’interruption volontaire de grossesse.
- Octroyer des moyens supplémentaires au centre de planning familial et le développement des centres d’orthogénie.
- Donner des moyens supplémentaires à l’Observatoire départemental des violences envers les femmes pour promouvoir l’éducation, la prévention et coordonner les actions en matière de lutte contre les violences.
- Développer les équipements sociaux avec notamment un grand service public d’accueil de la petite enfance doté d’un personnel mixte, bénéficiant d’une formation continue de qualité avec la création de maisons de l’enfance intégrant crèches à horaires décalées, haltes garderies et écoles maternelles.
- Instaurer un service public d’accueil, d’hébergement et de soutien pour les femmes victimes de violence intégrant des maisons d’accueil où les femmes et leurs enfants pourront vivre loin des violences.
8 MARS, JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES
En 1910, la révolutionnaire allemande Clara Zetkin lors de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes a impulsé l’idée d’une journée pour soutenir les luttes des femmes pour le droit de vote notamment. En 1911, des millions de femmes manifestent le 19 mars (en référence à la révolution de 1848) en Europe et aux États Unis.
Le 8 mars 1917 a marqué le début de la révolution russe quand des ouvrières se sont mises en grève et ont demandé aux métallurgistes de les soutenir. Cette date a été reprise par les mouvements féministes contemporains en tant que « Journée internationale de lutte des femmes ». (En 1977, les Nations Unies « institutionnalisent » la date en « Journée Internationale des Femmes».
Le 8 mars doit être un jour de mobilisation, d’action et de solidarité internationale.